BULLETIN D'INFORMATION °58

du 11 octobre 2008

Sommaire 

 

Le mot du bureau
Réunion au Ministère des Transports le 15/07/2008
Manifestation du 20/09/2008 à St Sébastien
Réunion de l’association « Urgence POLT » à Vierzon le 26/09/2008

Le mot du bureau

Le non respect des engagements de l’Etat

A 2 mois des horaires d’hiver, l’Etat n’a pas fait avancer la phase de concertation engagée le 9 juin en refusant d’honorer ses engagements sur la 2ème réunion promise par le Préfet, promesse pourtant confirmée par le Conseiller Parlementaire du Secrétaire d’Etat au Transport.

De surcroît, il a été porté à notre connaissance, que la Direction SNCF envisage de fermer le guichet de St Sébastien le samedi. Cette annonce est pour le moins surprenante :

1. Elle survient sans aucune concertation, que ce soit au niveau départemental ou au niveau du Conseil Régional Limousin, Entité Organisatrice TER.

2. Lors des réunions à Paris le 20 mars, avec le Directeur National Corail et à Guéret le 9 juin, avec le Directeur Régional SNCF et le Préfet, les responsables SNCF ont clairement précisé que l'on ne touchait pas au guichet.

3. Cette fermeture montrerait que l'activité commerciale a baissé ce jour là, et par conséquent, que la nouvelle grille horaire a bien entraîné une réduction de la qualité de service. Ceci prouverait que la Charte du Service Public qui prévoit que "toute réorganisation se traduise par une amélioration dans la qualité des services rendus" n'a pas été respectée, comme cela a été affirmé le 11/09/2007. A ce mépris, il faut répondre par une mobilisation forte.

NOUVELLE MANIFESTATION A LA GARE DE ST SEBASTIEN

contre les suppressions de dessertes Corail et le non respect des engagements de l’Etat

SAMEDI 25 OCTOBRE à 14H00

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Réunion au Ministère des Transports le 15/07/2008

Personnes présentes :

Ministère :                    François Demazières, Conseiller Parlementaire de Dominique Bussereau, assisté de son secrétaire et de 2 Conseillers Techniques.

Elus :                           Michel Vergnier, Député de la Creuse, Jean Claude Carpentier, Maire de St Sébastien

CODEGASS :              Bertrand Giraud, Président de l’association

Michel Vergnier introduit la réunion en indiquant que des efforts ont été faits pour la gare principale de la Creuse à savoir La Souterraine, avec notamment le TGV qui fonctionne bien. Il est toutefois nécessaire que les trains s'arrêtent en divers points du territoire, pas forcément avec la même fréquence. La Creuse est le département où la population est la plus âgée, avec beaucoup de résidences secondaires. Les demandes d'arrêts Corails le week end sont donc fondées.

Jean Claude Carpentier ajoute que la ruralité est importante. Les suppressions d'arrêts dans la grille ont posé de nombreux problèmes. Nos demandes d'un arrêt Corail le week end sont tout à fait raisonnables. Au développement des résidences secondaires s'ajoute le tourisme avec le projet d'aménagement de la Vallée de la Creuse où St Sébastien sera un point d'entrée.

Bertrand Giraud explique que notre gare a bénéficié de nombreux aménagements, notamment l'accès routier qui permet une accessibilité maximale à tous les voyageurs notamment les PMR, sachant que pour St Sébastien, les PMR ne concernent pas forcément des personnes en fauteuil roulant. Malgré cela, la SNCF refuse de mettre St Sébastien dans le programme Accès +.

En ce qui concerne la grille des dessertes, il présente un tableau, avec sur le week end, 2 exemples de trains caboteurs qui suivent ou précèdent un Corail direct de quelques minutes. Rien n'empêche ces trains caboteurs de s'arrêter à St Sébastien. Le problème principal se situe le week end, bien qu'en semaine, si quelques améliorations ont été constatées, il y a également eu des dégradations, avec des correspondances qui vont jusqu'à 45 mn. On a même un cas où l'on considère que la correspondance a été supprimée dans la mesure où il faut attendre 1h15.

Il ajoute que contrairement à ce qu'a affirmé la SNCF, la Région Limousin n'a pas validé la grille TER que la SNCF a modifié au forceps, allant jusqu'à créer ses propres TER. Pour le Vice Président de la Région, cela constitue une tentative de transfert de charges sur les régions, ce qui a donné lieu a un échange très vif avec le préfet lors de la réunion du 9 juin.

François Demazières demande un exemplaire de la grille réalisée, et s'enquiert du niveau de concertation.

Les élus répondent que l'on est en attente d'une réunion avec le préfet, avec à l'ordre du jour, les dessertes Corail.

Pour François Demazières, le problème est bien les dessertes du week end; le nombre de voyageurs pouvant justifier un arrêt. Il s'étonne des chiffres remontés par la SNCF, 2 voyageurs par train.

Bertrand Giraud répond qu'à la Préfecture, les responsables SNCF ont annoncé 6 voyageurs, et relate l'anecdote de la refonte de 200 où la SNCF annonçait également 2 voyageurs par train. Notre association a réalisé un pointage sur 3 mois, et trouvé 7 voyageurs. Du coup, la SNCF a dit que cela devait être 5 ...

Il s'interroge sur les méthodes de comptage de la SNCF. Comment le contrôleur peut-il compter les voyageurs alors qu'il est parfois le dernier à descendre sur le quai.

Quant au comptage des billets, il n'est pas fiable dans la mesure où, les prix étant plus intéressants au départ de La Souterraine, notamment les Prems, beaucoup de voyageurs font des trajets St Sébastien - Paris avec des billets La Souterraine - Paris.

François Demazières se dit surpris par la solution de taxi mise en place en substitution.

Les élus répondent tous que cette solution ne marche pas. Elle a déjà été expérimentée et rejetée pour de nombreuses raisons (taxis commandés qui ne viennent pas, supplément de prix, ...). De surcroît, cette solution n'est pas conforme aux préconisations du Grenelle de l'Environnement.

Michel Vergnier rappelle que le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du Territoire a dénoncé ce type de substitution, et demandé la restitution des dessertes à Souillac et Gourdon. Notre demande d'arrêt Corail le week end est donc raisonnable. Il ajoute que la SNCF ne doit pas truquer ses chiffres, qu'il vient de saisir à l'Assemblée Nationale, Dominique Bussereau, par une question écrite et qu'il siège à la Commission des territoires ruraux. L'abandon du service public condamne ces territoires.

François Demazières va demander au préfet et à la SNCF la poursuite d'une véritable concertation, animée par le préfet, sur l’amélioration des correspondances en semaine, et l’étude de solutions Corail pour le week end. Il va également communiquer une réponse écrite au Député sur les points de cette réunion.

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Manifestation du 20/09/2008 à St Sébastien

Communes représentées : Baraize, Bazelat, Crozant, Cuzion Bonnu (qui représentait également la Com Com d’Eguzon), Eguzon Chantôme, La Chapelle Baloue, St Sébastien.

Egalement présent, Claude Guerrier Conseiller Régional du Limousin chargé du Handicap

Excusés : V Berbérian, Président des Maires ruraux de France, Maire de Gargilesse, M et Mme Larose, représentants de l'Association des Paralysés de France.

Dans un contexte national de dégradation de la qualité du réseau ferroviaire, se déroulait la Semaine Européenne de la Mobilité du 16 au 22 septembre. Des manifestations sont prévues sur tout le territoire. Evidemment, la date tombait mal pour faire une manifestation (voyage du 3è age qui nous a enlevé 50% des manifestants, journées du patrimoine, forum des associations à La Souterraine, …). Malgré cela, 60 personnes étaient présentes pour cette journée d’action symbolique, qui a également permis d’informer la population sur les avancées au niveau du dialogue.

Au cours de la réunion sur les dessertes de St Sébastien à la Préfecture de Guéret le 9 juin, un certain nombre de points ont été mis en évidence :

- les carences de la nouvelle grille en terme de dessertes le week end.

- contrairement à ce qu'ont affirmé les responsables de la SNCF, la Région Limousin n'a pas validé cette grille.

- l'incohérence de l'argumentaire des responsables de la SNCF, sur le fait que les trains peuvent aller plus vite et s'arrêter partout. Un exemple a été fourni dans lequel 2 trains se suivent à 3 minutes d’intervalle sur Paris Limoges, l'un étant direct, l'autre caboteur. 4 exemples similaires existent le week end.

Sur ce dernier point, la SNCF a été dans l'incapacité de fournir une réponse à la question : "Pourquoi ne pas arrêter le caboteur à St Sébastien le week end", malgré une interruption de séance demandée par le Préfet, qui a pris l'engagement de faire une nouvelle rencontre avec comme ordre du jour, les dessertes Corail le week end à St Sébastien.

Le Ministère des Transports, où une réunion a eu lieu le 15 juillet, a également été sensible à l'argumentaire développé par les élus et a demandé au préfet, la poursuite d’une véritable concertation, sur l’amélioration des correspondances en semaine, et l’étude de solutions Corail pour le week end.

Les élus ont donc demandé au préfet la tenue de cette réunion le plus rapidement possible.

Lors des discours, le Maire de St Sébastien a indiqué que si on obtient rien, on reprendra les manifs.

Le Président de notre association a ajouté que tous les usagers ne sont pas égaux devant la mobilité. Les suppressions de dessertes sont très pénalisantes, surtout le week end. Il a  insisté sur le respect, très cher au Président de la république. Le bon exemple doit venir d'en haut, avec le respect de la parole donnée. Si un préfet ou un représentant du ministère venaient à trahir leur parole, ce serait la porte ouverte à tout. Cela signifierait également la rupture du dialogue, avec les conséquences ...

Il a également dénoncé la discrimination de la Direction Régionale SNCF qui a refusé de mettre St Sébastien dans la liste des gares du programme "Accès +", alors que c'est la gare la plus accessible de la région, avec sa plate-forme d’accès routière à niveau, des 2 côtés.

C Guerrier a ensuite félicité St Sébastien pour la réalisation de l'accès routier idéal pour les PMR et a regretté la discrimination sur le programme Accès +. Il a également appelé à être vigilant sur le barreau Limoges Poitiers, qui selon lui, est encore loin d'être réalisé. Il ne faut pas que les Régions se laissent piéger (financement de Tours Bordeaux).

Puis les manifestants se sont enchaînés, dans la bonne humeur, mais en prévenant bien que, la prochaine fois, ils seront « déchaînés ».

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Réunion de l’association « Urgence POLT »  à Vierzon le 26/09/2008

Animateurs :

Jean-Claude Sandrier, Député du Cher, Nicolas Sansu, Maire de Vierzon, Jean Michel Bodin, Vice Président de la Région Centre Chargé des Transports, André Pamboutzoglou, Vice Président de la Région Limousin Chargé des Transports, Charles Marziani, Vice Président de la Région Midi Pyrénées, Chargé des Transports, Jean-Paul Saboureau, Secrétaire de l’association « Urgence POLT »

 

Jean-Claude Sandrier explique que le but de la réunion est de confirmer la pertinence du projet POLT, et de voir quelles initiatives peuvent être prises pour relancer le projet. La ligne a besoin d’une vraie modernisation. Le projet tel qu’il a été signé par les différents acteurs apporte un gain en terme de coût et de rapidité. Il n’est pas en concurrence avec les projets de TGV Paris Bordeaux Toulouse, ou TGV Centre.

Jean Michel Bodin regrette que le Grenelle de l’Environnement se limite à beaucoup de déclarations, mais peu d’évolutions, et surtout peu de moyens financiers. Dans la réalité, les budgets Transports sur 2007-2009 sont en baisse constante. Le problème du POLT vient du non respect de la signature de l’Etat. Or l’actualité renforce l’exigence de trains sur le POLT. Ce n’est pas un problème technique mais politique. Le but du projet est d’améliorer les dessertes ferroviaires entre 3 métropoles, mais également d’assurer le désenclavement, et d’avoir des transports efficaces à un coût modeste. L’atout réside également dans l’interconnexion de la ligne classique avec les lignes TGV.

Le POLT apportait un gain de temps de 20 mn sur Paris Limoges, et de 30 mn pour Toulouse, pour un coût initial de 242 millions d’ €. C’est donc vraiment un outil d’Aménagement du Territoire. Le TGV Limoges Poitiers n’est pas une alternative car il ne règle pas le problème des territoires du Centre. De surcroît, il y a risque de saturation sur l’axe atlantique qui a vu sa fréquentation multipliée par 2 en 5 ans. Le barreau représente un coût de 2 milliards d’€ pour 100 km alors que le POLT reviendrait aujourd’hui à 600 millions d’€ pour 700 km.

Le Téoz qui a été mis en remplacement n’est pas une réponse adaptée en terme de dessertes et de tarifs. Il s’est accompagné d’une réduction de la desserte de ville à ville, et a été imposé contre l’avis des élus locaux, associations, syndicats.

Le TGV Grand Centre doit faire l’objet d’un vrai débat. L’axe Paris Lyon arrive à saturation. 2 solutions sont possibles : le doublement de la ligne actuelle, financé par RFF, ou la création d’une autre ligne, financée par les collectivités locales.

André Pamboutzoglou partage l’avis de Jean Michel Bodin. Il précise qu’il est mandaté par le Président de la Région Limousin. La ligne POLT doit être améliorée. Il y a  déjà 280 M € de travaux réalisés. Le POLT a été abandonné sur décision du 1er Ministre J.P. Raffarin. C’est une ligne d’Aménagement du Territoire qui dessert partiellement la Creuse ainsi que le sud de la France. Les Régions ont financé à titre expérimental le TGV Brive Lille qui dessert Roissy et Marne la Vallée. Le succès est plus important en Limousin qu’en Région Centre. Il regrette que la SNCF n’ait pas fait d’effort de communication. Le Téoz n’apporte aucune satisfaction.

Le barreau TGV met Limoges à 2h10 de Paris contre 2h20 pour le POLT, mais à un coût différent. Le débat public a déjà eu lieu, les études sont lancées, cofinancées par les Régions, qui n’ont pas refusé pour ne pas être accusées de torpiller le projet.

Il faut savoir que la loi Borloo mentionne le barreau dans la catégorie des lignes « éventuellement » réalisées après 2020. De surcroît, le financement est incertain, tout comme la ligne Sud Europe Atlantique (Paris Bordeaux Toulouse).

Le projet POLT est un projet d’Aménagement du Territoire qui inclut les arrêts dans les gares intermédiaires comme St Sébastien.

Charles Marziani ajoute que la ligne POLT est une ligne d’Aménagement du Territoire qui assure une continuité territoriale voyageur et fret. Le barreau n’est pas la solution. Il ne faut pas mettre en concurrence les différentes lignes. Il est important de savoir que la SNCF, qui a déjà supprimé la liaison directe avec Rodez, souhaitait également supprimer les liaisons directes après Brive. Les Régions s’y sont opposées afin de ne pas enclaver les territoires.

Puis vient le débat avec le public.

Philippe Richert (CGT Cheminot Creuse) rappelle que le POLT coûtait initialement 242 millions d’€ pour 713 km en double voie, et 18 gares alors que le barreau c’est une seule gare en voie unique, avec un coût du billet plus cher de 35%. La Souterraine avec 6 trains / jours + le TGV, a vu sa fréquentation augmenter, ce qui prouve que quand la desserte est là, la fréquentation est en hausse. Il se dit surpris de l’édito de J.P. Denanot dans la Lettre de Limousin, qui justifie le barreau comme désenclavement de Guéret.

Jean Louis Camus (FNAUT) soutient le POLT, et ajoute qu’il ne faut pas opposer les LGV. L’argument du barreau qui consiste à dire que la gare Montparnasse est mieux desservie par les transports en commun qu’Austerlitz est irrecevable. La solution du Y renversé est toujours pertinente pour desservir la Région Centre tout en assurant le doublement de Paris Lyon. Il précise que la desserte de la Creuse ne se limite pas à La Souterraine.

Bertrand Giraud (CODEGASS), souhaite que les 20 Régions adoptent une attitude concertée au sujet du ferroviaire au lieu d’agir isolément (ex : ultimatum de la Région Auvergne auprès de RFF sur l’entretien du réseau). Il est également impératif que les élus redeviennent maîtres du jeu au lieu de laisser la SNCF décider. Il faut supprimer l’autonomie de gestion de la SNCF. Le 9 décembre, pendant que les Régions lançaient leur propre TGV, la SNCF supprimait des arrêts Corail et créait ses propres TER. Il y a un problème de lisibilité dans les rôles des acteurs. Il est également inadmissible que les responsables SNCF méprisent les élus, en déclarant qu’ « une écharpe tricolore n’est pas un symbole », ou « que les taxis polluent moins que les trains ». Les élus ne sont pas des paillassons.

M Grison (CCI Cher) souhaite que tous les territoires soient irrigués, mais regrette que la SNCF et RFF ne soient pas sur la même longueur d’onde, et que la SNCF se désengage sur certaines portions.

M Martinet (CGT Vierzon) confirme que la politique de volume aboutit à une augmentation de la fréquentation. Le POLT est une ligne d’Aménagement du Territoire avec un rôle inter ville. Les usagers ne veulent pas de rupture de charge. Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, l’association doit interpeller les parlementaires sur le financement du projet.

D Roullet (Vice Président Région Centre et adjoint au Maire d’Issoudun) regrette que l’Etat n’assume pas son rôle de régulateur, mais joue les destructeurs. Les caisses sont vides et on annonce un projet tous les jours. Il ne faut pas opposer les projets, mais on ne peut pas tout défendre. Il faut faire des choix et demander le respect de la signature du POLT. Il faut également réactiver le débat dans les 3 Régions avec les majorités. Il informe que les 10 millions d’€ qui vont être perçus dans le cadre de la fermeture des casernes vont être affectés à l’entretien des voies.

M Maillochon (UNSA) demande comment faire pour réactiver le débat et le projet ?

Jean Michel Bodin confirme qu’il faut rassembler et faire des choix. En ce qui concerne l’offre ferroviaire, la SNCF dépend encore de l’Etat, qui lui impose la rentabilité. Le POLT est le défibrillateur des territoires.

Charles Marziani insiste sur le rôle important des régions. Si celles-ci n’avaient pas réagi au sujet des lignes d’intérêt national, il n’y aurait plus rien. Ce n’est pas aux Régions de se substituer à la SNCF.

André Pamboutzoglou confirme que la SNCF a tenté de transférer 25 lignes au Régions. Toutefois, ’il ne faut pas trop taper sur la SNCF qui ne fait pas ce qu’elle veut. L’Etat a ses responsabilités, comme il l’a souligné lors de la réunion à Guéret sur les dessertes de St Sébastien. La politique d’arrêt est très importante. Il faut centrer la bataille sur l’Etat. Le POLT c’est 6 rames TGV + 12 arrêts de Corails d’Aménagement du Territoire dont certains prévus à St Sébastien, Argenton, Issoudun, Souillac, …

Il met en garde les parlementaires sur le piège de la loi Grenelle. L’article 10 prévoit que pour l’infrastructure, l’Etat viendra en complément des Régions pour la régénération des voies. Les rôles sont complètement inversés. Il annonce également qu’un 2ème TGV Brive Paris Austerlitz est à l’étude.

Jean-Claude Sandrier fait le bilan de la réunion. Le POLT est un projet avantageux à tous les points de vue (coûts, réalisation). Il est complémentaire du TGV Berry. Il faut donc prendre contact avec l’association TGV Centre pour essayer de réaliser une synergie. Les élus vont également proposer un amendement au Grenelle de l’Environnement afin d’y introduire la ligne POLT. Il propose également de réaliser d’autres réunions / débat dans les villes concernées par le POLT, pour élargir l’association. Il va également demander aux communes de voter une résolution.

Il est également suggéré d’améliorer la communication (brochures + site Web).

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Bulletin n°57 du 30/06/2008
Bulletin n°59 du 06/12/2008