Compte rendu n°37 du Comité de Défense de la Gare de St Sébastien

Sommaire

Corails TEOZ : Mensonges, Entraves et Mitraillettes
Compte rendu de la réunion du 04/02/2005 avec la Direction Régionale SNCF à la gare de St Sébastien
Compte rendu de la réunion du 23/03/2005 avec la Direction SNCF à la gare d'Austerlitz
Compte rendu de Commission Départementale des Services Publics à Guéret le 03/03/2005
Compte rendu de Commission Départementale des Services Publics à Guéret le 01/04/2005
Compte rendu de la manifestation nationale pour le Service Public à Guéret le 05/03/2005
Le Délégué National de la DATAR vient en Creuse
Motion relative au référendum sur la Constitution Européenne

Nouvelle refonte des dessertes en 2007

Jusqu'où iront-ils ??

C'est la question que l'on peut se poser au sujet de la Direction SNCF.

Après avoir imposé, sans concertation, les suppléments payants Téoz, après avoir tenté d'empêcher la diffusion des pétitions de notre association, voilà qu'ils accueillent leurs clients à la mitraillette, sur le quai d'Austerlitz..

Pour couronner le tout, la Direction vient de confirmer une nouvelle refonte des dessertes "Grandes Lignes" pour décembre 2007. On se souvient de la refonte de 2000 qui s'était traduite par des suppressions de trains, et un transfert des Corails sur le TER.

Grâce à votre mobilisation, au travers de 4 manifestations, au travers des bulletins de vote diffusés lors du référendum sur le quinquennat, nous avions réussi à sauver un minimum de dessertes Corail à St Sébastien. Il faudra donc recommencer à se battre. Or ces suppressions découlent de l'application des directives européennes. C'est pourquoi nous avons appelé à un vote négatif pour le prochain référendum. Par ce que l'Europe ferroviaire de demain se doit de prendre en compte les spécificités rurales, et les impératifs d'aménagement du territoire, le texte proposé ne peut être adopté en l'état.

Retour au Sommaire

Corails TEOZ : Mensonges, Entraves et Mitraillettes

Mensonges :

Lors de la réunion, du 04/02 (voir compte rendu ci-après), les responsables SNCF nous ont affirmé un certain nombre de choses :

les usagers sont très contents du Téoz. Nous sommes les seuls à contester.

Suite à de nombreux contacts, voici la liste des gares où des usagers ont lancé leurs propres pétitions contre les inconvénients du Téoz : Vierzon, Châteauroux, Argenton, St Sébastien, Brive, et Toulouse/Cahors où les abonnés de travail, ont même créé un collectif spécifique. Si l'augmentation de tarif, pour un abonné fréquence est de 11%, pour un abonné de travail, elle est de 24%.
De surcroît, il a été constaté, que les Corails Téoz, qui sont précédés ou suivis de Corails classiques, connaissent une fréquentation en baisse, les usagers se rabattant sur les Corails classiques.
Quant à l'appréciation des Téoz, il n'y a qu'à écouter les usagers qui sont dedans ...

les cheminots, y compris leurs représentants syndicaux, sont choqués par notre pétition, qui attaque un produit de la SNCF.

Lorsque nous avons été interpeller le Directeur de la DATAR à La Souterraine, nous avons eu l'occasion de rencontrer une délégation de cheminots CGT, avec lesquels nous avons dialogué. Sur leur document de revendications, nous avons pu lire qu'ils demandaient "l'annulation du supplément" Téoz qui "n'est pas plus qu'un Corail des années 1970, rénové, et pas plus rapide". Dans les trains, de nombreux contrôleurs font part de leur soutien et critiquent le Téoz.

Il n'y a pas de supplément Téoz, c'est un prix de marché. Si on échange un billet Téoz contre un billet Corail classique, on perd la partie supplément.

Outre le fait que ces 2 affirmations sont contradictoires, il est tout à fait possible d'échanger avant son départ un billet Téoz pour un billet sur un Corail non Téoz. Et les tarifs sont différents ce qui confirme bien le supplément pour les téoz.

Entraves :

Suite à l'ordre donné par la Direction SNCF de détruire nos pétitions déposées en gare, nous avons demandé au Maire de St Sébastien de réaliser un panneau d'affichage sur la partie communale de la cour de la gare.
Ce dernier a accepté, et le panneau a été réalisé très rapidement.
Les responsables locaux de la SNCF, visiblement peu surchargés de travail, ont été jusqu'à exhumer la convention de vente de cette cour, afin de contester cet aménagement. Nous avons donc sollicité le Conseil Régional, qui a adressé un courrier à la Direction SNCF, en lui demandant de respecter la libre expression des usagers.

Mitraillettes :

La mise en place des Corails Téoz a été l'occasion de remettre au goût du jour des pratiques peu démocratiques que l'on croyait oubliées. Après l'interdiction d'accès à certaines catégories d'usagers, après les tentatives pour entraver les pétitions des contestataires, les usagers de Châteauroux ont pu expérimenter les méthodes "musclées" de la SNCF.
Le 18 février dernier, l'accueil au train de 16h08 à Paris se faisait part un filtrage avec barrières et policiers armés de mitraillettes.
Une abonnée, qui ne disposait pas du supplément Téoz, pour ce train, et qui s'était spontanément présentée au contrôleur afin de régulariser sa situation, et monter avec son accord, s'est vu refoulée de façon impérative par les policiers.
Ceci peut sembler paradoxal avec les affirmations de la SNCF qui indique que les usagers sont satisfaits du Téoz, et que le nombre de places est suffisant dans les rames. Dans ce cas, pourquoi avoir besoin de recourir à un filtrage "musclé" ?

Réactions :

Face à ces attitudes inqualifiables, notre association a réagi. Nous avons adressé de nouveaux courriers de protestation auprès du Ministre de Transports, du Premier Ministre, ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme.

Nous avons joint aux courriers les exemplaires de pétitions signées, ainsi que les nombreuses délibérations de municipalités.

Après avoir évoqué les aménagements à réaliser au niveau de la gare et des dessertes, le débat a porté sur le Téoz et la diffusion de nos pétitions dans la gare.

Bertrand de Lacombe, Directeur Délégué Régional TER	Jonathan Vercruysse, Responsable de Pôle
Bertrand Giraud, Président de l’Association

Bertrand Giraud évoque à nouveau les aménagements nécessaires au niveau de la gare :

Jonathan Vercruysse reconnaît que la modification initiale était une erreur.

Bertrand de Lacombe indique que certaines gares ont des plages horaires trop importantes par rapport à leur activité. "La gare de St Sébastien est ouverte plus longtemps que la médiathèque de Limoges".

Bertrand Giraud indique que le projet en cours d'élargissement des fonctions de l'agent en poste doit aboutir à une augmentation de l'amplitude horaire, sous réserve que le Conseil Régional finance la différence.

Bertrand de Lacombe n'est pas opposé sur le principe, dans la mesure où cela ne coûte pas plus cher à la SNCF. Au vu de notre contre étude, il conseille toutefois de mieux fédérer les élus autour de ce projet.

Bertrand Giraud répond que suite aux problématiques liées à la mise en place du Téoz, tous les élus vont désormais dans le même sens que nous !

En ce qui concerne les petits travaux d'aménagements, Bertrand de Lacombe informe qu'une convention est en cours, au niveau de la Région. S'il reste un peu d'argent, ces travaux pourront être envisagés. Le problème, c'est que le Conseil Régional traîne pour débuter les travaux. Si ceux-ci ne sont pas commencés le 31/12/2005, la convention sera périmée.

Au niveau des dessertes, Bertrand Giraud expose les problématiques récentes :

Jonathan Vercruysse répond que contrairement aux autres types de grèves, celle-ci était différente au niveau de la typologie. Si un agent commercial accepte de faire un train, celui-ci ne s'arrête que dans les gares qu'il connaît bien (?!)

Bertrand Giraud évoque les problématiques liées à la mise en place des Téoz, et rappelle les nombreux inconvénients :

Jonathan Vercruysse fait un cours commercial sur la réservation qui permet de mieux connaître le taux de remplissage. "La SNCF est une entreprise qui ne peut plus se permettre de laisser partir des trains vides à 65%".

Bertrand de Lacombe et Jonathan Vercruysse reconnaissent que les abonnés ne bénéficient d'aucun avantage. Une refonte de la gamme tarifaire est cependant en cours.

A Châteauroux, des bornes d'achat et d'échange rapide vont être installées dans 2 mois. En attendant, les usagers des PANG (Eguzon) qui ont souvent moins de 5 mn lors des correspondances pour acheter leurs billets, doivent se débrouiller.

Bertrand de Lacombe ajoute que les abonnés de travail doivent être dans les TER et non dans les "Grandes Lignes". Dans certaines régions, le Conseil Régional a accepté d'ajouter des dessertes TER pour palier l'absence, voire même de financer les Pass TGV ou Téoz. Il indique qu'au niveau du Limousin, le Conseil Régional ne dépense pas l'intégralité des dotations allouées aux TER.

Jonathan Vercruysse explique que le billet Téoz ne comporte pas une partie "billet" et une partie "réservation". C'est un prix global de marché.

Plus tard au cours de la réunion, Bertrand Giraud lui demande ce qui se passe si on rate un Téoz et que l'on soit obligé de prendre un Corail classique.

Jonathan Vercruysse répond que l'on peut changer le billet, mais la SNCF ne rembourse pas la partie réservation (?!)

Bertrand de Lacombe précise que Louis Gallois a personnellement réagi à la diffusion de nos pétitions en indiquant qu'il était opposé à ce qu'elles soient mises dans les gares.

Bertrand Giraud répond que le problème est réglé dans la mesure où, le Maire de St Sébastien a nous implanté un grand panneau, sur le domaine communal à 50 cm à coté de la porte de la gare. Comme ça, tout le monde est content, et ça se voit mieux qu'avant ! Les horaires de l'association et les affiches randonnée, qui ont fait l'objet d'une autorisation en 2002, sont maintenus dans la gare.

Jonathan Vercruysse ajoute que les cheminots sont choqués par nos attaques contre un produit de la SNCF. A l'exception d'un seul, tous soutiennent le Téoz !

Bertrand Giraud répond qu'il défend la position des usagers et ajoute que la pétition n'attaque pas le produit téoz, mais les inconvénients qui sont liés à sa mise en place. Notre association n'a jamais contesté la rénovation des rames. Il ajoute que l'absence de réponse, de la part de la Direction SNCF et du Ministère, à ces problématiques, dénote un mépris sans précédent, et va à l'encontre de la Charte du Service Public éditée par la SNCF.

Etude du DESS d'urbanisme de Science Po : Bertrand de Lacombe confirme le recrutement prochain d'une stagiaire afin d'approfondir le dossier, identifier les acteurs et permettre de mieux ancrer l'entreprise dans le territoire. Il envisage la gare comme un point permettant à d'autres entreprises de faire des permanences.

Journée à Limoges avec les scolaires de Crozant en utilisant le chéquier Limousin à 1 € : Bertrand de Lacombe indique que la SNCF propose un baptême du rail avec visite d'une cabine de conduite.

La Direction Nationale, en envoyant des responsables de Limoges a montré une fois de plus qu'elle avait le plus grand respect pour les usagers ! Seule avancée concédée: Les abonnés "Forfait" pourront avoir la même facilité que les Grands Voyageurs, c'est à dire se reporter sur le Téoz suivant ou précédent, sans formalité, ce qui ne résoud en rien les problèmes.

Après une présentation de chacun, Michel Dars expose le contexte actuel du Transport ferroviaire. Au niveau du Transport Régional, qui relève encore du Service Public, les Régions sont entités organisatrices, définissent le niveau de Service (matériels dessertes), et apportent le financement nécessaire via une dotation de l'Etat. Pour ce qui est des "Grandes Lignes", c'est un service Commercial soumis à concurrence., financé par les recettes des clients et quelques tarifs donnant lieu à compensations (Congés Payés, Familles Nombreuses, ...). La SNCF doit donc dégager du bénéfice pour investir et rembourser ses dettes (7 milliards d'€). La SNCF, pour survivre, se doit d'être rentable, moderne et efficace.

Bertrand Giraud précise que, depuis la Régionalisation, le Service TER s'est considérablement amélioré. Des nouveaux matériels plus rapides ont été mis en place, il y a plus de dessertes. Pour autant, le prix des billets régionaux n'a pas augmenté.

François Brun demande combien a coûté la grève de 2003 sur les retraites, alors que la SNCF n'était pas concernée par ce projet. Les grèves se font aux frais des abonnés qui ont payé pour le mois.

Michel Dars répond que la grève est un droit. Des évolutions sont en cours, qui doivent améliorer le dialogue. Les cheminots sont conscients de l'évolution de leur entreprise. Celle évoquée a coûté l'équivalent du bénéfice de cette année.

Vanik Berberian souligne que le problème des grèves est périphérique. Le vrai problème est l'insatisfaction de la clientèle.

François Brun demande pourquoi les usagers n'ont pas été consultés sur la mise en place des Téoz, et surtout pourquoi on a caché l'augmentation des tarifs et de la réservation. D'autant plus que la ponctualité s'est dégradée.

Daniel Couty répond que les maquettes des Téoz ont été présentées aux usagers.

Bertrand Giraud précise que la tarification associée n'a pas été annoncée.

Michel Dars confirme que la régularité s'est dégradée depuis le début de l'année. Cette dégradation est liée à des facteurs non prévisibles (neige, blocage passage à niveau, …). Il y a également les travaux, ainsi que les goulets d'étranglement comme à Brétigny. Au niveau de la banlieue, les installations de sécurité sont insuffisantes. Il manque une voie dans chaque sens.

Vanik Berberian indique que la dégradation de la ponctualité date de plus longtemps.

Sandrine Landreau et François Brun suggèrent de décaler les horaires afin de tenir compte de ces aménagements.

François Brun se plaint qu'il y a moins de places dans les Téoz que dans les Corails. Les gens ne connaissent pas les offres tarifaires.

Daniel Couty répond que le nombre de places est identique. Le pourcentage est le même que pour un TGV.

Michel Dars ajoute que sur Paris Clermont, 85% des usagers sont satisfaits. La hausse de la fréquentation est de 9% sur Paris Strasbourg.

Bertrand Giraud répond que le sondage qui est actuellement réalisé, ne permet pas aux usagers de manifester leur mécontentement du Téoz. Il semble plutôt orienté pour une refonte des dessertes.

Michel Dars confirme la refonte des dessertes pour décembre 2007. Un autre sondage sera réalisé sur la satisfaction des Téoz.

Bertrand Giraud demande si les usagers peuvent participer à l'élaboration des questions.

Philippe Vincent explique qu'avec le plancher réhaussé, le roulis est plus important.

Bertrand Giraud ajoute que les couloirs sont moins larges et peu pratiques pour le passage des bagages et de la vente ambulante.

Vanik Berberian confirme le manque de confort. Il demande pourquoi une réservation obligatoire qui augmente le prix de 24% a été mise en place.

Michel Dars répond que la réservation permet d'avoir une meilleure maîtrise du nombre de voyageurs et d'adapter éventuellement les rames. En ce qui concerne les tarifs, il indique que les abonnés "Forfait" de Châteauroux bénéficient de 77% de réduction au bout de 3 ans, sachant qu'ils ne représentent que 0,006% de la clientèle sur cet axe.

Bertrand Giraud répond que cette réduction a quand même augmenté de 24%. Les abonnés, qui constituent la clientèle fidèle, sont pénalisés au profit des usagers occasionnels qui bénéficient des tarifs "Prems".

Philippe Vincent ajoute que pour les abonnés, la réservation n'est pas utile puisque c'est un flux identifié dès le départ. Le supplément devrait être gratuit.

Vanik Berberian constate que la ligne Paris Limoges est abandonnée. Le Téoz étant plus cher et moins confortable, il n'y a pas de progrès.

Stéphane Huard demande pourquoi les abonnés "Forfait" n'ont pas droit au "Pass" Téoz alors que les abonnés régionaux en disposent.

Michel Dars répond qu'il ne peut faire qu'une seule proposition : Les abonnés "Forfait" pourront avoir la même facilité que les "Grands Voyageurs", c'est à dire se reporter sur le Téoz suivant ou précédent sans formalité. Il communiquera les questions du sondage Téoz ainsi que les tableaux d'évolution de la ponctualité.

Suite à notre demande, et dans le cadre de l'élargissement de cette Commission à tous les acteurs du Service Public qui en ont exprimé le souhait, notre association a été intégrée à cette Commission. Evelyne Pessel représentait le Bureau à cette réunion.

Le Préfet, a évoqué la Conférence Nationale des Services Publics en milieu rural, ainsi que la volonté de concertation, devant aboutir à la mise en place de solutions concrètes, articulées autour de points d'accueil polyvalents, et répondant aux véritables besoins de la population. Il a indiqué avoir rencontré les Maires afin d'exprimer les besoins différents, et a affirmé sa volonté de privilégier l'accueil physique au travers d'une présence humaine. Pour réaliser les études, le Premier Ministre a ouvert une ligne de crédit de 40 000 €.

Les différents participants ont exprimé leur points de vue : On ne devrait pas avoir besoin de défendre le Service Public dans la mesure où c'est un droit. C'est même la plus grosse entreprise du département. Il ne faut pas se battre pour le maintien du Service Public, mais pour son développement. Il faut aller vers une territorialité des Services Publics. Des expériences de Maisons de Services Publics sont en cours sur plusieurs sites. Certains acteurs présents ont également émis des doutes sur la bonne volonté du Préfet, ainsi que sur les chances de réussite, les retours d'expérience précédents ayant échoué.

Cette réunion faisait suite aux précédentes et avait pour but de finaliser le cahier des charges pour lancer une étude sur les besoins et les attentes de la population en matière de Services Publics. Le Préfet a communiqué un document de travail qui a servi de base dans d'autres départements, en émettant des réserves sur le taux de réussite, compte tenu des retours d'expérience. Toutefois, des communes ont déjà signé des conventions pour la mise à disposition de chaînes de Services Publics une fois par semaine. Ces expérimentations en grandeur nature pourront être utiles pour l'étude.

De nombreux interlocuteurs ont trouvé le document proposé trop flou, la polémique portant principalement sur le cadre de l'étude, qui ne doit pas se limiter à une enquête, et son opportunité dans le contexte actuel. Une étude similaire a été réalisée en Corrèze, et les conclusions sont peu probantes. Seul point intéressant : il ressort de cette analyse que les usagers ne sont pas satisfaits des points Postes et SNCF et préfèrent de vrais guichets.

Bertrand Giraud a profité de cette réunion pour annoncer la refonte des dessertes ferroviaires prévue en décembre 2007, et faire part de son interrogation sur la convergence de tous les acteurs concernés dans la mesure où la SNCF a déjà arrêté des choix.

Un groupe de travail plus restreint sera chargé d'élaborer une proposition de cahier des charges qui sera soumis à la commission lors de la prochaine réunion.

Une journée historique ! Comment mieux résumer cette journée du 5 mars, où malgré des conditions météorologiques exécrables, 6000 personnes ont convergé de toute la France, vers Guéret, afin de défendre le Service Public.

Une délégation de notre association a participé à cette manifestation, accompagnée de Conseillers Municipaux de St Sébastien.

Le matin, les débats se sont déroulés autour des différents thèmes (Transport, Energie, Enseignement, …). L'après midi, le long cortège de la manifestation a défilé devant les différents Services Publics, dans une ambiance chaleureuse, ponctuée de quelques boules de neige. L'après midi s'est clôturée par un grand débat.

Cette journée, qui a eu un retentissement national, concrétise une prise de conscience, de la nécessité du maintien des Services Publics.

Le 21 février, des représentants du Comité de Défense de la gare de Saint Sébastien et autres Services Publics ont interpellé Pierre Mirabeau, Délégué National à l'Aménagement du Territoire, à sa descente de train en gare de La Souterraine. Ce dernier venait passer une journée en Creuse afin de rencontrer le Préfet, le Directeur de Région SNCF, le Président du Conseil Général ainsi que les représentants des chambres consulaires, toutes ces rencontres ayant pour cadre, le mouvement de protestation contre la suppression des Services Publics.

Alors que le gouvernement prône le dialogue avec l'ensemble des acteurs, cette visite, à laquelle les usagers n'ont pas été conviés, a de quoi surprendre, et permet de s'interroger sur les véritables motifs de ce déplacement.

Un comité d'accueil composé de notre association, des cheminots, et des électriciens a remis à P. Mirabeau, un document reprenant les motifs de mécontentement liés à la mise en place des Téoz. Monsieur Mirabeau a pris les documents, sans chercher à discuter avec les personnes présentes.

La volonté de dialogue prônée par le Préfet est encore très loin de se concrétiser sur le terrain !

Considérant que le texte du traité établissant une Constitution pour l'Europe ne garantit pas suffisamment la défense du Service Public, particulièrement en ce qui concerne les zones rurales,

Considérant que l'interprétation, par le gouvernement, des directives de la Commission Européenne, en matière de transport ferroviaire, se traduit, sur la ligne Paris St Sébastien Limoges, par :

Considérant que la politique du Ministère des Transports et de la Direction SNCF repose sur le refus du dialogue avec les usagers, le mépris des engagements, et les entraves à la liberté d'expression,

Le bureau du Comité de Défense de la Gare de Saint Sébastien et autres Services Publics décide, à la majorité, d'appeler publiquement à un vote négatif lors du référendum sur la Constitution Européenne.

Michel Dars, Directeur Délégué Grandes Lignes	*Stéphane Huard* abonné forfait Paris - Bourges
Daniel Couty, Responsable Communication et Marketing	Marie Françoise Camusat, François Brun, Sandrine Landreau, Philippe Vincent, abonnés forfait Paris - Châteauroux
*Frédéric Menguy* du Collectif des Abonnés Toulouse Montauban, représenté par Bertrand Giraud.	Bertrand Giraud, Président du Comité de défense de la gare de St Sébastien
Vanik Berberian, Maire de Gargilesse, Président de l’Union des maires ruraux de l’Indre