L’évolution du trafic à Saint Sébastien

 

Le trafic voyageurs

Actuellement le trafic est assuré par 1express et 4 TER dans les deux sens (5 TER le vendredi vers Châteauroux).

Le Samedi, il est de 1 express et 1 TER dans le sens Paris Limoges, et 1 express et 3 TER dans l'autre sens.

Le Dimanche il est de 1express et 1 TER dans le sens Paris Limoges et 2 express dans l'autre sens.

Le nombre de voyageurs par an est estimé à 5000.

La désertification rurale, associée à une politique commerciale mal adaptée aux spécificités régionales ont entraîné une chute continue de la clientèle. En 1970, il y avait 14429 voyageurs. En 1971, il étaient 13237 .

Relevé des recettes et tonnages de la ligne Saint Sébastien / Guéret pour 1907

Gares

Recettes

au départ

Voyageurs

Tonnage des marchandises

au départ

a l'arrivée

au départ

a l'arrivée

Saint Sébastien

76 528 F

14 382

13 560

3 050

4 904

Forgevieille

101 337 F

12 054

12 524

5 965

10 305

La Souterraine

430 385 F

49 075

46 853

10 559

21 427

La Chapelle Baloüe

4 185 F

4 178

4 727

   

Lafat

21 738 F

5 051

5 617

1 368

2 143

Maison Feyne (arrêt)

851 F

1 231

1 287

   

Dun le Palleteau

154 218 F

21 711

20 877

5 534

10 078

Saint Sulpice le Dunois

63 542 F

7 512

7 632

2 258

3 532

Langledure (arrêt)

572 F

759

656

   

Bussière Dunoise

83 297 F

11 320

11 384

3 312

3 619

Saint Sulpice-Anzème

30 421 F

7 554

7 711

2 026

1 461

Guéret

407 717 F

143 847

140 883

10 764

26 416

Le trafic marchandises

La ligne Paris à Toulouse au plus fort de son activité, avait un tonnage de 30 000 à 100 000 tonnes/an.

 

L'animation atteignait son maximum les jours de foire, dans la cour des marchandises. Les foires aux porcs et porcelets remplissaient plusieurs wagons chaque mois. Le quai d'embarquement était trop petit pour accueillir tout le monde à la fois. Il fallait que tous les animaux fussent embarqués dans les wagons et que ceux-ci fussent accrochés au train en partance l' après midi. Marchands de bestiaux, paysans et employés de la gare s'affairaient de toutes parts, pendant que grognaient les porcs, récalcitrants à monter dans les wagons, comme s'ils devinaient que l'abattoir était leur prochaine destination.

Le rail était à cette époque le seul recours pour tous les produits et matières premières à exporter ou importer (pommes de terre, céréales, chaux, paille, charbon, engrais, bois de châtaigner, foudres de vin, matériaux de construction, machines agricoles).

Souvent, l'emplacement des stations fut choisi, plus en fonction de considérations topographiques, qu'avec le souci de servir la population. Ceci conduisit fréquemment à édifier des gares trop à l'écart des bourgades ou des zones habitées. En conséquence, dans la plupart des cas, le volume du trafic n'atteignit pas celui escompté. Les gares creusoises ne furent jamais génératrices d'expansion industrielle.

Le déclin du trafic marchandises s'amorça après 1918 avec la naissance de ce que l'on appelait "les véhicules mécaniques affranchis du rail", pour désigner les camions. La chute du trafic se prolongea lors de la crise économique de 1929.

Par manque d’industrie dans la localité et les environs, le trafic marchandises est aujourd’hui quasiment nul.

En 1972, il représentait 817 tonnes d’engrais et 203 tonnes de machines agricoles à l’arrivée, 80 tonnes de bois et 50 tonnes de bestiaux au départ.