Collectif Inter Régional des Comités et Associations d'Usagers Ferroviaires

Présentation

Le 14 février 2004, des associations d'usagers se sont réunies à Limoges afin d'étudier l'opportunité d'une structure commune. Etaient représentés :

Après 3 heures d'un débat très riche sur de nombreux thèmes communs (POLT, qualité du service TER, Bordeaux / Lyon, Périgueux / Agen, les différents acteurs transports, abandon du fret, ...), les décisions suivantes ont été actées à unanimité :

Les actions communes suivantes ont été décidées :

Compte rendu de la réunion constitutive du 14 février 2004 à Limoges

Un tour de table est réalisé afin que les associations se présentent :

Jean Pierre Massias dénonce les difficultés de dialogue avec la SNCF et l'incompétence des Conseils Régionaux qui se font abuser par la SNCF. Un engagement des élus est nécessaire. Il s'inquiète du morcellement des lignes.

Jean Luc Villéger explique que les Conseils Régionaux Limousin et Poitou Charentes ne s'entendent pas d'où les problèmes de la ligne Limoges Poitiers. De surcroît, l'annonce du TGV Limoges Poitiers fait craindre la mort des petites gares. Le maintien du POLT et des correspondances associées permettra d'assurer l'avenir. C'est le point commun de toutes les associations. Il s'inquiète des prises de position des têtes de liste pour les élections régionales, peu favorables au maintien de dessertes ferroviaires.

Bertrand Giraud explique qu'avec des projets de développement local comme l'accès routier et des chemins de randonnée, la fréquentation et le chiffre d'affaires ont pu être relancés. Mais au départ, il a fallu descendre sur les voies avec les élus et la population pour contrer le projet de refonte des dessertes et sensibiliser les Conseils Régionaux qui avaient tendance à jouer au ping pong avec la SNCF

Michel Montagne souligne l'abandon total de la desserte bois.

Jean Pierre Massias confirme le sabotage du frêt avec notamment la suppression de 2500 emplois.

La réunion est interrompue par une visite "surprise" de Bertrand De Lacombe, Directeur Régional TER.

Bertrand Giraud indique que pour le POLT, la partie rénovation de la voie est annoncée, les TGV pendulaires étant remplacés par des Corails Téoz. Il s'inquiète des annonces des LGV Bordeaux Toulouse et Poitiers Limoges qui confirment un contournement du centre France et font craindre l'abandon de l'axe central.

Jean Pierre Massias confirme que la pendulation offre un confort meilleur, pour un gain de temps faible. Le grand avantage réside dans l'interconnexion avec les LGV européennes.

Dans la mesure où la Bretagne souhaite également pendulariser des lignes, Bertrand Giraud s'interroge sur l'opportunité d'une structure transverse aux Régions permettant de lancer un marché au niveau national, et ainsi, rentabiliser la pendularisation ainsi que la création d'un atelier de maintenance spécifique. Il s'interroge sur le gain qu'apporterait la pendulation sur Bordeaux Lyon ?

Michel Montagne indique qu'un collectif sur Rennes tente de tirer le Bordeaux Lyon vers le haut. Bombardier avait fait une offre intéressante, mais les chiffres restaient très au dessus du cahier des charges.

Jean Pierre Massias confirme que le Bordeaux Lyon est en train d'être dépecé sur la partie sud.

Bertrand Giraud s'étonne que malgré l'accord signé entre les 4 régions, la rénovation du matériel sur le Bordeaux Lyon n'ait pas abouti.

Jean Pierre Massias et Jean Luc Villéger soulignent les problèmes d'interconnexion avec les transports en commun des communautés urbaines.

Jean Pierre Massias ajoute que les statistiques et les sondages des TCL sont de mauvaise foi. Il est favorable aux taxis et aux bus comme moyen de rabattement sur les réseaux ferroviaires, en complément (études des communautés de communes), mais pas comme moyen de substitution aux rail.

Bertrand Giraud ajoute que les questionnaires de la SNCF dans les trains GL sont également orientés et souvent interdits aux usagers des petites gares.

Jacques Valadié explique que la création d'un comité de ligne associant tout le monde est plus pertinent que le Comité de bassin et a permis de changer les horaires d'un train.

Toutes les personnes présentes sont par ailleurs sceptiques sur l'efficacité des Comités de Pôles qui ont été lancés, excepté pour le Bordeaux Lyon.

Benoît Lavigne souligne l'intérêt de se regrouper afin de mutualiser les expériences. Il constate que les matériels ont été rénovés sur les autres lignes alors que sur Guéret, les 72500 ne sont restés que 2 jours.

Philippe Spangenberger du Comité de liaison Association urbaine Brive Développement et Urba Tulle (arrivé en fin de réunion) présente son association et le projet de métro entre Brive et Tulle. Il s'agit de réaliser un cadencement entre Brive et Tulle avec une meilleure gestion des terminaux en voiture électrique et transports urbains. Il adhère totalement aux propositions émises.

A l'unanimité, les décisions suivantes sont actées :

Les actions communes suivantes ont été décidées :

Début Mars, une nouvelle association a demandé à intégrer le collectif : "Maintien du Service Public SNCF Thésée, Pouillé sur la ligne Bourges / Tours" qui a fait réouvrir sa gare fermée en 2000.
Au 8 mars, seuls JB Damien et JP Denanot ont répondu aux courriers adressé par le collectif aux têtes de listes régionales.